vendredi 28 août 2015

et quand l'heure du départ fut proche...

"Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche :
-Ah ! Dit le renard... je pleurerai.
-C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
-Bien sûr, dit le renard.
-Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
-Bien sûr, dit le renard
-Alors tu n'y gagnes rien !
-J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé" A. de Saint Exupéry

Aujourd'hui, le cœur gros, j'ai dit au revoir à certaines personnes. Le cœur gros car aujourd'hui, encore, malgré une ambiance déplorable et un climat inhumain, ces personnes ont fait preuve d'humanité. Je remercie de tout cœur la petite miss de la photogravure qui se reconnaitra, qui m'a écouté et conseillé, merci aussi au dessinateur de Croquibouille, à ses colocataires de bureau. Vous avez chacun à votre façon égayé mon quotidien et cette journée. A très bientôt car je sais qu'on sera amené à se revoir

mardi 18 août 2015

Dédicace

Dans la vie, on a souvent la malchance d'avoir des collègues débiles. Vous savez, le mec qui vous dit "ça va comme un lundi, je te passe un coup de bigot, etc". Le genre de collègue qui te toise pour mieux te critiquer derrière. Le genre arriviste qui va jouer des coudes pour t'enfoncer.

En ce moment je suis en préavis de départ dans une boîte très étrange. Il n'y a pas de ressources humaines, et il n'y a tout simplement pas de place à l'humain. "Marche ou crève mais surtout crève". On vous balance dans un coin et débrouillez vous. J'en aurai beaucoup à dire mais la bien séance veut que je taise certaines choses...

Dans ce merdier, j'ai eu la chance de travailler avec une personne formidable. Une personne humaine avant tout, dotée de beaucoup de qualités tant personnelles que professionnelles malheureusement étouffées...

Non seulement, elle possède une grande intelligence humaine mais aussi intellectuelle. Elle a un plume qui ferait pâlir certains écrivains. Avec elle dans le bureau, mon quotidien a été adoucit...

Je pense que tu liras ces quelques lignes. Je n'oublierai pas cette collaboration et cette aventure humaine! A très bientôt ;)

vendredi 7 août 2015

A t-on encore le droit de rêver

Quand on est adulte, on peut toujours conserver une partie de notre âme d'enfant qui est sans cesse bouleversée par les réalités de la vie. Alors, dans notre vie privée, dans nos loisirs, on a besoin de rêver.

Je vais vous parler du cinéma actuel. Pour ma part, j'ai besoin de rêver et de m'éloigner du quotidien. Je ne sais pour quelle raison, les cinéastes actuels se sentent obligés de nous faire des piqures de rappel de notre vie.

Le premier exemple qui me vient en tête c'est Jurassic World


Je voulais voir des effets spéciaux, des dinosaures, des courses poursuites, de l'action. Je voulais retrouver les sensations que j'avais eu enfant, en regardant ce film, cramponnée au siège du haut de mes 10 ans. Je m'attendais à un scénario de SF et pas à une comédie dramatique. En fait, la base, la trame de ce film est un couple au bord du divorce avec deux adolescents qui se bouffent le nez. On a également le petit jeune qui a besoin de travailler pour boucler ses fins de mois, une femme d'affaire insensible, un capitaliste déjanté...
 
Je suis allée voir une comédie. Bis. Je me suis dit avec une comédie, on ne risque rien, on va rire.


Encore une fois, la trame est un couple en crise, des adolescents difficiles à gérer. J'en viens à me dire qu'il me faudrait une catastrophe naturelle ou une machine à remonter le temps pour fuir les problèmes...
Car oui, dans ce film, les deux héros, ont, par un moyen miraculeux, la possibilité de remonter le temps et de retourner en 1986. Là, ils pourront modifier leur destin. Dans Retour vers le Futur, la dimension du film était philosophique. Aujourd'hui, la dimension des films est avant tout psychologique. Il faut border le spectateur, le rassurer, lui montrer qu'au cinéma, il y a les même problèmes que chez lui.
 
Plus récemment, je suis allée voir Ant-Man. L'histoire de l'Homme Fourmi. Je suis au départ insensible aux films de super héros. Même si adolescente j'ai beaucoup aimé Daredevil et Spiderman.
En allant voir ce film, je m'attendais également à des effets spéciaux, découvrir comment l'Homme Fourmi avait été choisi et pourquoi et surtout d'où lui venait son super pouvoir. Dans le premier Spiderman ou Superman, on apprend le pourquoi du comment. Et bien dans Ant Man non. Vous saurez que le héros est divorcé et qu'il a sa fille en garde alterné. Qu'il a des difficulté a assumé sa pension. Ajoutez à cela une performance d'acteurs inexistante... et vous avez le résumé du film! L'actrice principale passe du rire au larmes sans raison et ses larmes sont clairement simulés. On pourrait pensé volontiers à Marion Cotillard et sa célèbre scène de mort dans Batman. On a bien sur des références aux Avengers et aux autres films Marvel mais avec le pathos.


 
Alors soit on nous plonge de force dans le quotidien soit on nous soumet l'idée que les films qui ont bercé notre jeunesse et qui ont formaté nos goûts cinématographiques ne sont que foutaises. J'en ai fait l'amer expérience avec Terminator 5. Certes, j'ai découvert la quadrilogie que récemment. Films que j'ai trouvés exceptionnels. Le 1 et le 2 ont de grandes valeurs religieuses, philodophiques et politiques. On a un héros de 33 ans qui sauvera le monde des machines (voyez plutôt des pêcheurs à la place des machines), dont les initiales sont JC, avec une mère choisit pour enfanter le Messie, tout ceci à l'âge de l'adolescence. Pour la partie philosophique, la morale du film et qu'il ne faut pas être fataliste, mais tenter de changer le cours des choses. Pour la partie politique, on le comprend avec la version longue du T2 et les scènes non coupées. Nous sommes dans les années 90. Dans le monde politique, c'est la fin de la guerre froide, la chute du mur de Berlin et la fin officielle de l'espionnage entre l'URSS et les EU. dans le film, il y a de l'espionnage industrielle, une quête de perfection.
En allant voir Terminator 5, je voulais comprendre. Pourquoi Sarah Connor a été choisi et par qui? Qui a décidé que John Connor nous sauverait? Au lieu de ça le réalisateur nous dit "les 4 premiers terminator, c'est nul, la vraie histoire c'est celle ci". Les touches d'humour sont loupées, les effets spéciaux sont moyens, les acteurs sont pas terribles...

 
J'aime les réalisateurs qui suggèrent des choses, qui sont poètes, qui nous montrent le monde dans leurs yeux d'artistes. Je pense à Lolita de Kubrick. Je n'adhère pas à l'histoire de Nabokov. Par contre, Kubrick nous a offert de l'or en barre. Il suggère la sexualité entre un homme et une adolescente. Durant tout le film, on est transporté. C'est tout en finesse et en pudeur. Dans le livre, lu pendant mes études, les scènes sont bien plus détaillées.


Tim Burton, oui, le grand Tim Burton a lui aussi essayé l'univers des supers héros (Batman). C'est cohérent, poétique, grand...
 
Quand je pense à la Science-Fiction, je pense également à Blade Runner. C'est autre que le cinéma d'aujourd'hui.

 
Voilà, je vous laisse sur ma déception, en me demandant quand je pourrai de nouveau rêver au cinéma ou si tout simplement je ne vieux-connise pas. Je suis un peu artiste, je rêve peut être un peu trop....





jeudi 6 août 2015

Le chat d'Angèle

Alors voilà, "première commande" de gravure pour la fille d'une amie et collègue, pour ses 13 ans.
Pour le dessin j'étais libre, elle aime les chats. Niveau dessin, j'adore mettre des arabesque et des motifs un peu dans le style "dentelle". Donc, armée de mon crayon HB et de mon feutre noir, j'ai d'abord fait la silhouette du chat, que j'ai rempli de motifs abstraits.
 
 
Ensuite, je l'ai pris en photo et j'ai fait un effet miroir sur la photo. Et oui, qui dit gravure dit impression typographique. Les motifs doivent être inversés pour apparaître à l'endroit après l'impression. Une fois l'impression faite, je l'ai décalqué sur ma plaque de linoléum à l'aide de papier carbone
 

Et voilà, une fois décalqué sur le linoléum, il n'y a plus qu'à graver à l'aide des gouges de différentes profondeurs.



 
 

 
La gravure, je suis tombée dedans quand j'étais petite. Mon père est typographe. Du coup, je le voyais composer, imprimer, graver. D'où vraisemblablement ma passion pour l'art et l'art graphique. A force de chuter dans la gravure en tentant des modèles bien trop complexes, j'ai trouver la bonne façon de faire...
 
La suite au prochain épisode...l'impression!

 

vendredi 31 juillet 2015

Tim Burton

Mon réalisateur de film favori c'est Tim Burton!


Tim Burton, pour moi, c'est avant tout un poète. Et je pense surtout au Burton du début, vous savez, avant qu'il se fasse contraindre par Disney. Ma découverte avec cet auteur hors du commun c'était il y a une quinzaine d'années avec le film Big Fish.


Big Fish c'est l'histoire d'un père qui raconte des histoires fantasque tout le temps et plonge le spectateur dans le doute permanent. "c'est vrai ou pas?" Mais avec un tel scénario, on retrouve les maquettes que Burton aime tant. Les décors sont toujours complètement fous. Toujours entre rêve et réalité.

Ensuite, il y a eu Charlie et la Chocolaterie.


Charlie et la Chocolaterie où Burton rend hommage à plusieurs reprises au grand Stanley Kubrick. (on y retrouve des référence dans le labo à 2001, odyssée dans l'espace, dans la musique, et dans d'autres scènes...je ne voudrai pas vous spoiler, d'autant que je connais mal le maître Stanley). Il fait durant son film un parallèle intéressant entre les gens très pauvres et les gens très riches. Chez les pauvres, c'est sombre, exigu, sale. Chez les riches, on est dans l'opulence. Ce qui est intéressant, c'est les traits de caractère de chacun poussé à l'extrême. On y retrouve tout ce qui m'est cher dans l'univers de Burton. La blonde écervelée limite cruche, les enfants aux traits lisses, un maquillage exagéré et surtout un décors en carton pâte très coloré avec des formes très pointues.

Ce que je remarque dans tous ses films c'est que le décor prend une place importante. les maisons sont toujours très grandes et légèrement disproportionnées par rapport aux personnages. Et surtout, il a une passion ou une fascination pour les yeux. Ils sont soit exagérés dans le maquillage soit les lunettes quand il y en a sont immense. J'ai enfin compris pourquoi en allant voir au cinéma il y a quelques mois le film Big Eyes qui rend hommage au peintre qui l'aura inspiré : Margaret Keane.


Ce film retrace donc la vie de Margaret Keane mais donne surtout un nouveau jour sur le travail de ces deux artistes. Les yeux, au delà du symbole sexuel que l'on peut retrouver en psychologie, est avant tout le miroir de l'âme. Keane dessinait des yeux tantôt triste, tantôt joyeux.
Pour Burton, dans Batman par exemple, un méchant aura le dessous de l'œil légèrement rouge. Dans Beetlejuice, regardé hier (quel bon film!), les yeux sont à nouveaux très maquillés, et mis en avant.

Toujours dans Beetlejuice, on retrouve ses maquettes qui sont même mis en abyme et deviennent un élément du film à part entière.



Ce qu'il faut retenir de Burton, c'est que c'est un artiste. Dans le monde du graphisme et de l'Art plastique, il aurait tout à fait sa place. Mais en plus c'est un poète. Il parvient à traiter des sujet graves comme les différence de milieu social, la mort, la vie, l'amour, les liens familiaux avec beaucoup de poésie. Il ne faut pas s'arrêter à l'aspect enfantin que certains (pas moi) perçoivent dans ses films et ses maquettes. Burton est un réalisateur, comme il n'en existe presque plus, qui fait réflechir...

lundi 27 juillet 2015

La vie de château...

Ca y est, j'ai rejoint la compagnie des trentenaires, et pourtant je ne suis pas créole! Et pour mon anniversaire, j'ai eu un magnifique appareil photo Nikon D3200. Je voulais l'essayer depuis mercredi...à force d'attendre, j'ai enfin pu l'essayer dimanche, hier donc, en allant au château de Cheverny.



Ici, c'est un cadre présent dans le jardin du château. L'appareil est précis et stabilise en plus l'image. Un coup de Zoom et voilà une photo digne d'une carte postale. J'adore mon nouveau jouet bien plus puissant et précis que mon défunt Sonny alpha 200. Je dois encore quand même tester tous les modes de prises de vue.


J'aime beaucoup faire des photos de paysage et de fleurs. Je suis tombée dans le parc du château sur de magnifiques fleurs, avec des gouttes de pluies.







C'était un agréable moment. D'autant qu'on a pu visiter le musée Tintin qui est drôlement mieux que le château.










Dans le Parc du Château, il y a actuellement une exposition temporaire sur le thème des papillons. Mon âme d'artiste ne peut qu'aimer ce genre d'initiative...
Ce sont des papillons en bois peints à la main et disposés dans le parc de-ci-de-là.








mardi 14 juillet 2015

Sarah Connor

Comme je vous le disais précédemment chez nous, on aime le cinéma. Par contre je pêche un peu en Sciences-fiction. Du coup, en séance de rattrapage, nous regardons les classiques. Ce week end, on a regardé THE TERMINATOR.
 
Mes impression : ce film est génial. Comme beaucoup de films de SF, les références bibliques sont nombreuse. La plus flagrante est quand Kyle annonce à Sarah qu'il est venu sur Terre pour l'informer qu'elle porterait John Connor, lequel sauvera la planète. Cela n'est pas sans rappeler l'arrivée de l'Ange Gabriel qui vînt annoncer à Marie qu'elle enfanterait le fils de Dieu et il sauvera l'humanité. Il y a ensuite des références et des clin d'œil au magnifique film de SF aux valeurs poétiques indéniables "Blade runner".
 
Comme dans beaucoup de films de James Cameron, la colorimétrie est assez bleue ce qui rend le décor futuriste et crédible. Le scénario est bien monté et construit. C'est cohérent. Il y a une histoire d'amour qui ne mange pas tout le film. On reconnait la patte du réalisateur dans ses films des 80's (comme Alien 2 notamment).
 
Contrairement aux films de SF actuel, il n'y a pas d'effet spéciaux de cinglés pour montrer les compétences techniques, pas de baston inutile, seulement de belles scènes menées par de bons acteurs...